Below a YouTube video presentation of 10 animated greeting cards for various occasions. I had the pleasure of inventing and designing this series of animated greeting cards for client 1&1 Mail & Media GmbH via the agency dieKLEINERT.de
The topics that were presented to me in the briefing were: Happy Birthday, I’m Sorry, Thank You, Merry Christmas, Happy Holidays, Get Well Soon, Happy New Year and Thank You!
Wine Label Design, Logo Design and Illustrations / Conception Etiquettes de Vin, Logo de la Domaine et Illustrations Client: Domaine de Coursac – Domaine Les Tuileries http://www.domainedecoursac.fr Design: Ian David Marsden www.marsdenillustration.com
Wine Label Design – Domaine Les Tuileries – Cabernet SauvignonRead more →
Design of the logo and exterior packaging / boxes and the interior bottle labeling – color coordinated design for Sanafort Vitamins and Minerals. Design of all marketing sheets, flyers, brochures and catalogs.
Vitamin and Minerals – Product Sheets and FlyersRead more →
Cartes d’invitation pour le 30e anniversaire des entreprises E.T.I Vendargues – Etanchéité
L’idée et la conceptualisation, les croquis bruts et ensuite le travail artistique final pour 3 cartes d’invitation pour le 30e et 10e anniversaire des entreprises E.T.I Vendargues – Etanchéité et Couvertures envoyées sur une période de plusieurs semaines pour susciter l’enthousiasme et un crescendo menant à la grande fête au Domaine de Verchant à Castelnau-le-Lez le 7 juin 2018.
Business illustration – clean, clear, appealing, professional
Artist Ian David Marsden with decades of international experience in the field can provide you with custom-made business illustrations in various styles. Clean, clear, appealing and highly professional illustrations in black and white, with a spot color or fully colored. Text and processes which may seem rather dry or technical can be livened up and rendered more enjoyable and interesting. The readers’ focus can be guided towards important details in a subtle and appealing way. These illustrations can also be used as chapter headers, icons or thumbnails on websites or presentations. There is also the option of having animation or drawing or sliding hand effects, music and voiceover added as well.
Please contact me for a free consultation and a comprehensive flat-fee estimate which will include transferral of usage rights.
Je vous présente avec grand plaisir une série de vidéos que j’ai récemment produites pour un client basé en Allemagne. Le concept était de relayer l’histoire de la production de leurs champignons vitaux de très haute qualité, depuis leur origine dans les montagnes de Chine, en passant par le transport, le stockage, l’analyse approfondie en laboratoire et une production, l’encapsulation et l’emballage hautement supervisés.
J’ai eu le plaisir de dessiner d’abord les story-boards, puis de créer toutes les illustrations et de produire l’animation ainsi que de superviser les enregistrements de voix dans les studios à Berlin, Paris et au Royaume-Uni.
En tant qu’orateur et voix française de la série, nous avons sélectionné l’acteur Daniel Beretta connu des cinéphiles en France comme la voix d’Arnold Schwarzenegger, musicien et auteur de chansons pour Mireille Mathieu, et Nino Ferrer, notamment La Rua Madureira.
Comme toujours avec des vidéos explicatives, il était important de présenter des processus qui peuvent sembler un peu secs et techniques d’une manière légère, intéressante et divertissante. Il est très avantageux pour une entreprise d’avoir une bibliothèque de vidéos de ce genre. Non seulement les visiteurs de leurs sites Web et des médias sociaux peuvent en savoir plus sur le produit d’une manière personnelle et claire, mais le travail de leur personnel de vente est également grandement facilité par le fait de ne pas avoir à répéter tous ces détails minutieux encore et encore.
Lors des salons et foires commerciales, les vidéos peuvent être projetées et affichées sur des bornes interactives contenant des écrans tactiles iPad. Les vidéos ont été produites en trois langues : Français, Anglais et Allemand.
J’espère que ces présentations vont vous plaire et je serais ravi de vous parler de la création de vidéos sur mesure pour votre produit ou votre entreprise.
Design Etiquette de Vin:
Mas de Figuier “Roc de Couder”
Pour le célèbre domaine viticole Mas de Figuier à 34270 Vacquières, on m’a demandé de concevoir une étiquette pour un nouveau vin rouge haut de gamme appelé Roc de Couder.
Jouant sur le mystère de ce Roc légendaire, mais aussi sur la longue histoire et les nombreuses légendes entourant le Pic Saint Loup et le Languedoc et même le Château de Montségur et Rennes le Château, je me suis plongé dans une interprétation artistique qui, je l’espère, transmet la chevalerie, le courage et peut-être aussi un mystérieux et presque magique effet d’effusion de vie de ce vin délicieux.
Le vin peut être commandé chez :
EARL MAS DE FIGUIER VINS BIOS
MAS DE FIGUIER VINS BIOS
34270 VACQUIERES
Contacter notre domaine
Tél. : 06 18 19 53 33 [email protected]
For the renowned wine domaine Mas de Figuier in 34270 Vacquières, I was asked to design a label for a new high-end red wine called ‘Roc de Couder’.
Playing on the mystery of this fabled ‘Roc’ and also the long history and many legends surrounding the Pic Saint Loup and Languedoc region and even the Château de Montségur and Rennes le Chateau, I delved into an artistic interpretation that hopefully conveys chivalry, valor and maybe also a mysterious, almost magical life-force bestowing effect of this delicious wine.
The wine can be ordered at:
EARL MAS DE FIGUIER VINS BIOS
MAS DE FIGUIER VINS BIOS
34270 VACQUIERES
Contacter notre domaine
Tél. : 06 18 19 53 33 [email protected]
Wine Label Design for Mas de Figuier – Roc de Couder – Pic Saint Loup – by Ian David Marsden
Mas de Figuier – Roc de Couder
Mas de Figuier – Roc de Couder
Mas de Figuier – Roc de Couder
Mas de Figuier – Roc de Couder
Mas de Figuier – Roc de Couder
Mas de Figuier – Roc de Couder
Vector Crest Design / Design de Logo – Cimier – Blason en tant qu’art vectoriel
Artist: Ian David Marsden
For / Pour Mas de Figuier
Rencontre avec Ian David Marsden,
créateur du logo de l’IBD 2017* qui se tiendra à Nice du 4 au 8 octobre 2017.
* L’IBD (International Board of Directors) est la réunion annuelle de la direction de Mensa international (cinq représentants élus) et des Présidents des 31 Mensa nationales. Il s’agit d’une réunion de travail de quatre jours durant lesquels les grandes orientations futures de Mensa sont discutées et votées. C’est également l’occasion d’un grand rassemblement de tous les Mensans du monde entier qui souhaitent s’associer à l’événement à travers un programme parallèle d’activités et la rencontre des “délégués” lors d’événements prestigieux comme la soirée de lancement de l’événement (ice breaker), le diner de gala, ou la soirée de clôture (Helsinky party).
Le choix du logo de l’IBD 2017 s’est fait sur concours que tu as gagné. Quelle a été ta réaction ?
J’ai été très heureux et très agréablement surpris pour être honnête. Surpris, parce que même si je suis un professionnel chevronné, le logo que je proposais était un peu insouciant et même humoristique. Par expérience, je savais que ce genre de logo n’était pas d’emblée choisi pour des événements plutôt « sérieux » comme l’IBD. Et puis, il y a une petite histoire drôle : dans le croquis initial, le petit bonhomme tenait un verre de vin rouge dans sa main gauche. Cela a finalement été retiré afin de ne pas offenser les visiteurs étrangers ou les gens qui voient l’alcool comme une chose n’ayant pas sa place dans les affichages publics.
Tu es dessinateur, illustrateur humoristique et designer. Quel a été ton parcours ?
J’ai toujours dessiné même tout petit. Mes parents m’ont acheté du papier et des crayons et bien sûr aussi un tas de BD au lieu des ballons de football ou autres jouets qui pourraient paraître plus habituel sur une liste de souhaits de petit garçon. À l’école primaire, j’ai écrit et dessiné un petit journal que j’ai vendu pour augmenter mon argent de poche. À l’âge de 15 ans, j’ai commencé à envoyer des dessins de cartoons aux journaux et magazines, et à l’âge de 16 ans, plusieurs d’entre eux ont été acceptés et achetés par le Nebelspalter, une revue suisse satirique très renommée (le plus ancien journal satirique d’Europe qui compte plus de 115 ans de publication). J’ai travaillé comme dessinateur tout en suivant une formation de graphiste. À l’âge de 18 ans, j’avais mon propre atelier dans le vieux quartier de Zurich. Je publiais régulièrement des dessins dans les grands journaux et magazines suisses et j’ai même écrit et dessiné, avec mes propres personnages, un segment d’une émission pour enfants de la télévision suisse. Des illustrations publicitaires et des bandes dessinées imprimées sur des canettes de Coca Cola ont suivi. À l’âge de 21 ans, je suis retourné à New York, ma ville natale, pour essayer de vendre des dessins au New Yorker et au fameux Mad Magazine, les deux magazines qui publient tant de mes idoles de dessinateurs. J’ai effectivement atteint ces deux objectifs de vie, mais seulement 10 ans plus tard, alors que je vivais à Santa Monica, en Californie. À 30 ans, j’ai repris des études d’animation (traditional animation and computer animation – 2D et 3D) à la célèbre Académie of Entertainment Technology, Santa Monica College. J’y ai aussi suivi une formation assez avancée dans les graphiques numériques. C’était l’époque où les graphiques numériques commençaient à atteindre un niveau suffisamment intéressant pour faire évoluer l’industrie.
Certaines de tes créations sont connues…
Oui, c’est vrai que dans mes 30 ans d’activité comme dessinateur et illustrateur/designer, il m’est arrivé de faire diverses choses qui sont sorties un peu de la norme. Ce qui me donne une sorte de légère notoriété un peu spéciale peut-être, en particulier parmi la foule numérique/technologie moderne, est que j’ai été le tout premier artiste à avoir dessiné pendant à peu près un an les Google Doodles, ces petits dessins qui se déroulent autour du logo Google. Après cela, j’ai aussi fait la conception et le design de la mascotte officielle du Championnat du monde de ski alpin FIS 2003 à St Moritz. J’ai aussi conçu des logos et couvertures pour La Toya Jackson, ce qui m’a permis de rencontrer toute sa famille, Michael Jackson inclus. J’ai été invité au ranch Neverland, mes petites filles ont tourné sur quelques-uns des manèges que Michael avait là-bas pour son amusement, et nous avons regardé un film dans son cinéma privé, nous trois, tous seuls. Comme je l’ai dit tout à l’heure, j’ai fait des BD qui ont été imprimées sur des canettes de Coca Cola, j’ai fait une série d’objets de design signés MARSDEN qui sont distribués par la célèbre maison de verrerie allemande Ritzenhoff …. bon… est-ce que ça suffit ? C’est assez connu tout ça ? (rires)
Parle-nous de ton aventure avec Google
C’était en 1999 et 2000. Google était encore une entreprise en croissance et personne ne savait qu’elle deviendrait le colosse qu’elle est aujourd’hui. Google m’a contacté sur la recommandation d’un collègue qui m’avait proposé comme candidat intéressant. Ils ont aimé mes échantillons et c’était parti. On a commencé avec le gag d’un poisson d’avril. Puis j’ai fait toute une série de dessins pendant un an et demi. Celui qui a été vraiment un grand succès et dont les gens se souviennent, c’est le petit kangourou de ma création qui faisait du sport autour du logo Google chaque jour pendant les Jeux olympiques d’été de Sydney en l’an 2000.
À cette époque, Google était tellement satisfait de mon travail et de mes idées qu’ils m’ont offert de venir travailler pour eux en tant que principal google designer. Pour cela, je devais déménager de Santa Monica à la Silicon Valley. Mais, je venais de commencer mes études d’animation à l’AET, j’avais une fille de 2 ans et la seconde en route et j’ai pensé qu’il était plus sûr de poursuivre ma carrière de dessinateur et d’illustrateur dans l’édition et les dessins animés de la télévision et du cinéma à Los Angeles. De plus, j’aimais vraiment beaucoup notre appartement situé à quelques centaines de mètres de la mer, nos promenades au pied de Santa Monica et sur la plage de Venice Beach. Je ne me voyais pas du tout dans la Silicone Valley en poste salarié dans une entreprise tech. J’avoue que je n’avais pas tout à fait vu ou compris le potentiel qu’il y avait à travailler pour un moteur de recherche sur Internet. Une décision qui probablement m’a coûté quelques dizaines de millions de dollars. On ne sait pas. Être Mensan ne veut pas dire qu’on ne peut pas être con aussi ! Mais je ne regrette rien et j’ai fait beaucoup d’autres choses amusantes et intéressantes après. Mais sans les dizaines de millions cependant !
Tu travailles en libéral ?
Un travail comme le mien n’existe pas vraiment sous le statut d’employé. Aussi, je travaille chez moi, dans un petit village entouré de vignes du sud de la France. Je fais mes propres heures, aucun patron ne regarde par-dessus mon épaule (je regarde mes propres épaules en fait !). J’ai la porte ouverte pour mes filles (maintenant il y en a trois, on a ajouté une petite qui est née à Montpellier.) C’est le bonheur, non ? Il est vrai que je ne sais pas encore sur quels projets je vais travailler dans trois mois ou dans un an, mais ça aussi c’est très excitant et rafraîchissant. Et j’ai pas mal de clients réguliers qui reviennent régulièrement pour m’embaucher. Ce n’est donc pas totalement kamikaze, ce que je fais !
Que conseillerais-tu aux personnes qui sont attirées par ce métier ?
Je leur conseillerais de ne pas perdre espoir, de ne jamais prendre un rejet à cœur et de rester fidèle à elles-mêmes. Essayer de vendre ses œuvres d’art peut donner l’impression de vendre un morceau de soi-même. Le rejet peut piquer doublement, car tout cela semble très personnel. Cela n’est jamais facile. Faites simplement votre truc.
Comment as-tu connu Mensa ?
À la fin des années 80 à New York, j’ai acheté un tas de livres de poche Mensa avec des quiz et autres énigmes (par Abby F. Salny, je crois). J’aimais les faire, ils semblaient logiques et la plupart du temps assez faciles. J’ai toujours aimé l’esprit des problèmes ludiques, les mystères de Sherlock Holmes et les romans policiers en général. En faisant des recherches, j’ai découvert où les gens de Mensa organisaient leur prochain test et je m’y suis inscrit. Je suis allé un samedi matin après une nuit très lourde et inattendue (une nuit blanche bien arrosée – j’avais 22 ans et j’étais célibataire à New York). De façon étonnante j’ai réussi le test malgré mon mal aux cheveux et voilà ! On y est toujours, 25 ans plus tard ! D’abord je suis entré à New York Mensa, puis à Mensa Suisse, puis à GLAAM (Greater Los Angeles Area Mensa) et finalement à Mensa France.
As-tu une dernière chose à dire ?
Merci de m’accorder cette interview et surtout merci d’avoir choisi mon logo pour l’IBD !
Ian David Marsden, un illustrateur désigner très talentueux
Ian travaille avec les plus grands publicitaires du monde.
Ian David Marsden est un homme à l’imagination débordante. Et ce dernier poursuit son ascension. Aujourd’hui, les grands publicitaires font appel à lui, comme Métro, Wacom NZZ am sontag, etc… Depuis sa plus tendre enfance (Il est né à New York mais a fait ses études en Suisse), Ian a de la magie au bout des doigts, magie qu’il a cultivée avec passion et une âme d’enfant.
Déjà à l’école, il croquait des dessins naïfs mais réalistes, qu’il offrait à ses camarades ou à ses proches. Puis, chemin faisant, sa passion s’est confirmée et a pris une place de plus en plus conséquente dans sa vie. À l’âge de 16 ans il réalise un dessin pour un journal satirique Suisse, il est le plus jeune artiste “Nebi”. Sa carrière fulgurante le conduit dans la Silicon Valley (partie sud de la région de la baie de San Francisco en Californie) chez Google. En 1999, il est le premier à dessiner pour le géant américain de l’Internet. Il y crée les petites histoires qui se déroulent autour du logo et qui s’appellent aujourd’hui “Google doodles”. Puis s’ensuivent des publications dans des journaux et magazines en Suisse et en Europe. Il a, malgré son jeune âge, la responsabilité de campagnes de publicité de grande ampleur.
En 2003, il est le concepteur de la mascotte officielle des FIS alpine ski des Championnats du monde à Saint-Moritz. Et en 2006, il s’installe à Vacquières où de son bureau, il travaille avec des clients du monde entier. Il réalise des bandes dessinées et des dessins animés pour la télévision. Il illustre également régulièrement des livres pour enfants et il lui arrive même de décorer des tasses, des bols et des récipients pour les “matous”. L’homme est un touche à tout. Et c’est dans son bureau qu’il trouve le mieux son inspiration. Papa poule, Ian David Marsden aime sentir la présence ses trois filles et de sa femme lorsqu’il conçoit ses illustrations. Elles sont pour lui un cheval de bataille, une véritable source de motivation et parfois d’inspiration.
Rencontre avec Ian David Marsden,
créateur du logo de l’IBD 2017* qui se tiendra à Nice du 4 au 8 octobre 2017.
Mensa IBD 2017 Nice Logo by Marsden
* L’IBD (International Board of Directors) est la réunion annuelle de la direction de Mensa international (cinq représentants élus) et des Présidents des 31 Mensa nationales. Il s’agit d’une réunion de travail de quatre jours durant lesquels les grandes orientations futures de Mensa sont discutées et votées. C’est également l’occasion d’un grand rassemblement de tous les Mensans du monde entier qui souhaitent s’associer à l’événement à travers un programme parallèle d’activités et la rencontre des “délégués” lors d’événements prestigieux comme la soirée de lancement de l’événement (ice breaker), le diner de gala, ou la soirée de clôture (Helsinky party).
Le choix du logo de l’IBD 2017 s’est fait sur concours que tu as gagné. Quelle a été ta réaction ?
J’ai été très heureux et très agréablement surpris pour être honnête. Surpris, parce que même si je suis un professionnel chevronné, le logo que je proposais était un peu insouciant et même humoristique. Par expérience, je savais que ce genre de logo n’était pas d’emblée choisi pour des événements plutôt « sérieux » comme l’IBD. Et puis, il y a une petite histoire drôle : dans le croquis initial, le petit bonhomme tenait un verre de vin rouge dans sa main gauche. Cela a finalement été retiré afin de ne pas offenser les visiteurs étrangers ou les gens qui voient l’alcool comme une chose n’ayant pas sa place dans les affichages publics.
Mensa IBD France 2017 Nice Logo
Tu es dessinateur, illustrateur humoristique et designer. Quel a été ton parcours ?
J’ai toujours dessiné même tout petit. Mes parents m’ont acheté du papier et des crayons et bien sûr aussi un tas de BD au lieu des ballons de football ou autres jouets qui pourraient paraître plus habituel sur une liste de souhaits de petit garçon. À l’école primaire, j’ai écrit et dessiné un petit journal que j’ai vendu pour augmenter mon argent de poche. À l’âge de 15 ans, j’ai commencé à envoyer des dessins de cartoons aux journaux et magazines, et à l’âge de 16 ans, plusieurs d’entre eux ont été acceptés et achetés par le Nebelspalter, une revue suisse satirique très renommée (le plus ancien journal satirique d’Europe qui compte plus de 115 ans de publication). J’ai travaillé comme dessinateur tout en suivant une formation de graphiste. À l’âge de 18 ans, j’avais mon propre atelier dans le vieux quartier de Zurich. Je publiais régulièrement des dessins dans les grands journaux et magazines suisses et j’ai même écrit et dessiné, avec mes propres personnages, un segment d’une émission pour enfants de la télévision suisse. Des illustrations publicitaires et des bandes dessinées imprimées sur des canettes de Coca Cola ont suivi. À l’âge de 21 ans, je suis retourné à New York, ma ville natale, pour essayer de vendre des dessins au New Yorker et au fameux Mad Magazine, les deux magazines qui publient tant de mes idoles de dessinateurs. J’ai effectivement atteint ces deux objectifs de vie, mais seulement 10 ans plus tard, alors que je vivais à Santa Monica, en Californie. À 30 ans, j’ai repris des études d’animation (traditional animation and computer animation – 2D et 3D) à la célèbre Académie of Entertainment Technology, Santa Monica College. J’y ai aussi suivi une formation assez avancée dans les graphiques numériques. C’était l’époque où les graphiques numériques commençaient à atteindre un niveau suffisamment intéressant pour faire évoluer l’industrie.
Certaines de tes créations sont connues…
Oui, c’est vrai que dans mes 30 ans d’activité comme dessinateur et illustrateur/designer, il m’est arrivé de faire diverses choses qui sont sorties un peu de la norme. Ce qui me donne une sorte de légère notoriété un peu spéciale peut-être, en particulier parmi la foule numérique/technologie moderne, est que j’ai été le tout premier artiste à avoir dessiné pendant à peu près un an les Google Doodles, ces petits dessins qui se déroulent autour du logo Google. Après cela, j’ai aussi fait la conception et le design de la mascotte officielle du Championnat du monde de ski alpin FIS 2003 à St Moritz. J’ai aussi conçu des logos et couvertures pour La Toya Jackson, ce qui m’a permis de rencontrer toute sa famille, Michael Jackson inclus. J’ai été invité au ranch Neverland, mes petites filles ont tourné sur quelques-uns des manèges que Michael avait là-bas pour son amusement, et nous avons regardé un film dans son cinéma privé, nous trois, tous seuls. Comme je l’ai dit tout à l’heure, j’ai fait des BD qui ont été imprimées sur des canettes de Coca Cola, j’ai fait une série d’objets de design signés MARSDEN qui sont distribués par la célèbre maison de verrerie allemande Ritzenhoff …. bon… est-ce que ça suffit ? C’est assez connu tout ça ? (rires)
Parle-nous de ton aventure avec Google
C’était en 1999 et 2000. Google était encore une entreprise en croissance et personne ne savait qu’elle deviendrait le colosse qu’elle est aujourd’hui. Google m’a contacté sur la recommandation d’un collègue qui m’avait proposé comme candidat intéressant. Ils ont aimé mes échantillons et c’était parti. On a commencé avec le gag d’un poisson d’avril. Puis j’ai fait toute une série de dessins pendant un an et demi. Celui qui a été vraiment un grand succès et dont les gens se souviennent, c’est le petit kangourou de ma création qui faisait du sport autour du logo Google chaque jour pendant les Jeux olympiques d’été de Sydney en l’an 2000.
À cette époque, Google était tellement satisfait de mon travail et de mes idées qu’ils m’ont offert de venir travailler pour eux en tant que principal google designer. Pour cela, je devais déménager de Santa Monica à la Silicon Valley. Mais, je venais de commencer mes études d’animation à l’AET, j’avais une fille de 2 ans et la seconde en route et j’ai pensé qu’il était plus sûr de poursuivre ma carrière de dessinateur et d’illustrateur dans l’édition et les dessins animés de la télévision et du cinéma à Los Angeles. De plus, j’aimais vraiment beaucoup notre appartement situé à quelques centaines de mètres de la mer, nos promenades au pied de Santa Monica et sur la plage de Venice Beach. Je ne me voyais pas du tout dans la Silicone Valley en poste salarié dans une entreprise tech. J’avoue que je n’avais pas tout à fait vu ou compris le potentiel qu’il y avait à travailler pour un moteur de recherche sur Internet. Une décision qui probablement m’a coûté quelques dizaines de millions de dollars. On ne sait pas. Être Mensan ne veut pas dire qu’on ne peut pas être con aussi ! Mais je ne regrette rien et j’ai fait beaucoup d’autres choses amusantes et intéressantes après. Mais sans les dizaines de millions cependant !
Google Doodles by Marsden
Tu travailles en libéral ?
Un travail comme le mien n’existe pas vraiment sous le statut d’employé. Aussi, je travaille chez moi, dans un petit village entouré de vignes du sud de la France. Je fais mes propres heures, aucun patron ne regarde par-dessus mon épaule (je regarde mes propres épaules en fait !). J’ai la porte ouverte pour mes filles (maintenant il y en a trois, on a ajouté une petite qui est née à Montpellier.) C’est le bonheur, non ? Il est vrai que je ne sais pas encore sur quels projets je vais travailler dans trois mois ou dans un an, mais ça aussi c’est très excitant et rafraîchissant. Et j’ai pas mal de clients réguliers qui reviennent régulièrement pour m’embaucher. Ce n’est donc pas totalement kamikaze, ce que je fais !
RITZENHOFF Cat Bowl by Marsden
Que conseillerais-tu aux personnes qui sont attirées par ce métier ?
Je leur conseillerais de ne pas perdre espoir, de ne jamais prendre un rejet à cœur et de rester fidèle à elles-mêmes. Essayer de vendre ses œuvres d’art peut donner l’impression de vendre un morceau de soi-même. Le rejet peut piquer doublement, car tout cela semble très personnel. Cela n’est jamais facile. Faites simplement votre truc.
Comment as-tu connu Mensa ?
À la fin des années 80 à New York, j’ai acheté un tas de livres de poche Mensa avec des quiz et autres énigmes (par Abby F. Salny, je crois). J’aimais les faire, ils semblaient logiques et la plupart du temps assez faciles. J’ai toujours aimé l’esprit des problèmes ludiques, les mystères de Sherlock Holmes et les romans policiers en général. En faisant des recherches, j’ai découvert où les gens de Mensa organisaient leur prochain test et je m’y suis inscrit. Je suis allé un samedi matin après une nuit très lourde et inattendue (une nuit blanche bien arrosée – j’avais 22 ans et j’étais célibataire à New York). De façon étonnante j’ai réussi le test malgré mon mal aux cheveux et voilà ! On y est toujours, 25 ans plus tard ! D’abord je suis entré à New York Mensa, puis à Mensa Suisse, puis à GLAAM (Greater Los Angeles Area Mensa) et finalement à Mensa France.
Recycling Comics on Coca Cola Cans
As-tu une dernière chose à dire ?
Merci de m’accorder cette interview et surtout merci d’avoir choisi mon logo pour l’IBD !