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Interview with artist, designer and illustrator Ian David Marsden – Contacts Magazine (MENSA)

Interview with artist, designer and illustrator Ian David Marsden – Contacts Magazine (MENSA)
(En Francais)


J’ai toujours dessiné

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Interview dans CONTACTS No. #253 (Automne 2016)
Publication Interne de MENSA France
http://www.mensa-france.org/

Rencontre avec Ian David Marsden,
créateur du logo de l’IBD 2017* qui se tiendra à Nice du 4 au 8 octobre 2017.

* L’IBD (International Board of Directors) est la réunion annuelle de la direction de Mensa international (cinq représentants élus) et des Présidents des 31 Mensa nationales. Il s’agit d’une réunion de travail de quatre jours durant lesquels les grandes orientations futures de Mensa sont discutées et votées. C’est également l’occasion d’un grand rassemblement de tous les Mensans du monde entier qui souhaitent s’associer à l’événement à travers un programme parallèle d’activités et la rencontre des “délégués” lors d’événements prestigieux comme la soirée de lancement de l’événement (ice breaker), le diner de gala, ou la soirée de clôture (Helsinky party).

Le choix du logo de l’IBD 2017 s’est fait sur concours que tu as gagné. Quelle a été ta réaction ?

J’ai été très heureux et très agréablement surpris pour être honnête. Surpris, parce que même si je suis un professionnel chevronné, le logo que je proposais était un peu insouciant et même humoristique. Par expérience, je savais que ce genre de logo n’était pas d’emblée choisi pour des événements plutôt « sérieux » comme l’IBD. Et puis, il y a une petite histoire drôle : dans le croquis initial, le petit bonhomme tenait un verre de vin rouge dans sa main gauche. Cela a finalement été retiré afin de ne pas offenser les visiteurs étrangers ou les gens qui voient l’alcool comme une chose n’ayant pas sa place dans les affichages publics.

Tu es dessinateur, illustrateur humoristique et designer. Quel a été ton parcours ? 

J’ai toujours dessiné même tout petit. Mes parents m’ont acheté du papier et des crayons et bien sûr aussi un tas de BD au lieu des ballons de football ou autres jouets qui pourraient paraître plus habituel sur une liste de souhaits de petit garçon. À l’école primaire, j’ai écrit et dessiné un petit journal que j’ai vendu pour augmenter mon argent de poche. À l’âge de 15 ans, j’ai commencé à envoyer des dessins de cartoons aux journaux et magazines, et à l’âge de 16 ans, plusieurs d’entre eux ont été acceptés et achetés par le Nebelspalter, une revue suisse satirique très renommée (le plus ancien journal satirique d’Europe qui compte plus de 115 ans de publication). J’ai travaillé comme dessinateur tout en suivant une formation de graphiste. À l’âge de 18 ans, j’avais mon propre atelier dans le vieux quartier de Zurich. Je publiais régulièrement des dessins dans les grands journaux et magazines suisses et j’ai même écrit et dessiné, avec mes propres personnages, un segment d’une émission pour enfants de la télévision suisse. Des illustrations publicitaires et des bandes dessinées imprimées sur des canettes de Coca Cola ont suivi. À l’âge de 21 ans, je suis retourné à New York, ma ville natale, pour essayer de vendre des dessins au New Yorker et au fameux Mad Magazine, les deux magazines qui publient tant de mes idoles de dessinateurs. J’ai effectivement atteint ces deux objectifs de vie, mais seulement 10 ans plus tard, alors que je vivais à Santa Monica, en Californie. À 30 ans, j’ai repris des études d’animation (traditional animation and computer animation – 2D et 3D) à la célèbre Académie of Entertainment Technology, Santa Monica College. J’y ai aussi suivi une formation assez avancée dans les graphiques numériques. C’était l’époque où les graphiques numériques commençaient à atteindre un niveau suffisamment intéressant pour faire évoluer l’industrie.

Certaines de tes créations sont connues…

Oui, c’est vrai que dans mes 30 ans d’activité comme dessinateur et illustrateur/designer, il m’est arrivé de faire diverses choses qui sont sorties un peu de la norme. Ce qui me donne une sorte de légère notoriété un peu spéciale peut-être, en particulier parmi la foule numérique/technologie moderne, est que j’ai été le tout premier artiste à avoir dessiné pendant à peu près un an les Google Doodles, ces petits dessins qui se déroulent autour du logo Google. Après cela, j’ai aussi fait la conception et le design de la mascotte officielle du Championnat du monde de ski alpin FIS 2003 à St Moritz. J’ai aussi conçu des logos et couvertures pour La Toya Jackson, ce qui m’a permis de rencontrer toute sa famille, Michael Jackson inclus. J’ai été invité au ranch Neverland, mes petites filles ont tourné sur quelques-uns des manèges que Michael avait là-bas pour son amusement, et nous avons regardé un film dans son cinéma privé, nous trois, tous seuls. Comme je l’ai dit tout à l’heure, j’ai fait des BD qui ont été imprimées sur des canettes de Coca Cola, j’ai fait une série d’objets de design signés MARSDEN qui sont distribués par la célèbre maison de verrerie allemande Ritzenhoff …. bon… est-ce que ça suffit ? C’est assez connu tout ça ? (rires)

Parle-nous de ton aventure avec Google

C’était en 1999 et 2000. Google était encore une entreprise en croissance et personne ne savait qu’elle deviendrait le colosse qu’elle est aujourd’hui. Google m’a contacté sur la recommandation d’un collègue qui m’avait proposé comme candidat intéressant. Ils ont aimé mes échantillons et c’était parti. On a commencé avec le gag d’un poisson d’avril. Puis j’ai fait toute une série de dessins pendant un an et demi. Celui qui a été vraiment un grand succès et dont les gens se souviennent, c’est le petit kangourou de ma création qui faisait du sport autour du logo Google chaque jour pendant les Jeux olympiques d’été de Sydney en l’an 2000.

À cette époque, Google était tellement satisfait de mon travail et de mes idées qu’ils m’ont offert de venir travailler pour eux en tant que principal google designer. Pour cela, je devais déménager de Santa Monica à la Silicon Valley. Mais, je venais de commencer mes études d’animation à l’AET, j’avais une fille de 2 ans et la seconde en route et j’ai pensé qu’il était plus sûr de poursuivre ma carrière de dessinateur et d’illustrateur dans l’édition et les dessins animés de la télévision et du cinéma à Los Angeles. De plus, j’aimais vraiment beaucoup notre appartement situé à quelques centaines de mètres de la mer, nos promenades au pied de Santa Monica et sur la plage de Venice Beach. Je ne me voyais pas du tout dans la Silicone Valley en poste salarié dans une entreprise tech. J’avoue que je n’avais pas tout à fait vu ou compris le potentiel qu’il y avait à travailler pour un moteur de recherche sur Internet. Une décision qui probablement m’a coûté quelques dizaines de millions de dollars. On ne sait pas. Être Mensan ne veut pas dire qu’on ne peut pas être con aussi ! Mais je ne regrette rien et j’ai fait beaucoup d’autres choses amusantes et intéressantes après. Mais sans les dizaines de millions cependant !

Tu travailles en libéral ?

Un travail comme le mien n’existe pas vraiment sous le statut d’employé. Aussi, je travaille chez moi, dans un petit village entouré de vignes du sud de la France. Je fais mes propres heures, aucun patron ne regarde par-dessus mon épaule (je regarde mes propres épaules en fait !). J’ai la porte ouverte pour mes filles (maintenant il y en a trois, on a ajouté une petite qui est née à Montpellier.) C’est le bonheur, non ? Il est vrai que je ne sais pas encore sur quels projets je vais travailler dans trois mois ou dans un an, mais ça aussi c’est très excitant et rafraîchissant. Et j’ai pas mal de clients réguliers qui reviennent régulièrement pour m’embaucher. Ce n’est donc pas totalement kamikaze, ce que je fais !

Que conseillerais-tu aux personnes qui sont attirées par ce métier ?

Je leur conseillerais de ne pas perdre espoir, de ne jamais prendre un rejet à cœur et de rester fidèle à elles-mêmes. Essayer de vendre ses œuvres d’art peut donner l’impression de vendre un morceau de soi-même. Le rejet peut piquer doublement, car tout cela semble très personnel. Cela n’est jamais facile. Faites simplement votre truc.

Comment as-tu connu Mensa ?

À la fin des années 80 à New York, j’ai acheté un tas de livres de poche Mensa avec des quiz et autres énigmes (par Abby F. Salny, je crois). J’aimais les faire, ils semblaient logiques et la plupart du temps assez faciles. J’ai toujours aimé l’esprit des problèmes ludiques, les mystères de Sherlock Holmes et les romans policiers en général. En faisant des recherches, j’ai découvert où les gens de Mensa organisaient leur prochain test et je m’y suis inscrit. Je suis allé un samedi matin après une nuit très lourde et inattendue (une nuit blanche bien arrosée – j’avais 22 ans et j’étais célibataire à New York). De façon étonnante j’ai réussi le test malgré mon mal aux cheveux et voilà ! On y est toujours, 25 ans plus tard ! D’abord je suis entré à New York Mensa, puis à Mensa Suisse, puis à GLAAM (Greater Los Angeles Area Mensa) et finalement à Mensa France.

As-tu une dernière chose à dire ?

Merci de m’accorder cette interview et surtout merci d’avoir choisi mon logo pour l’IBD !

Si vous voulez voir mes dessins, vous pouvez visiter :
Mon propre site : https://marsdenillustration.com
Mon instagram : https://www.instagram.com/marsdenillustration/
Ma page artiste Facebook : https://www.facebook.com/IanDavidMarsden/
Ma chaine YouTube (avec de nombreuses vidéos où on me voit dessiner) : http://www.youtube.com/c/IanDavidMarsden 

Et j’espère qu’on va se voir pour un apéritif à Nice !

Propos recueillis par Claude Gillot-Schappler

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J’ai toujours dessiné

J’ai toujours dessiné


Interview dans CONTACTS No. #253 (Automne 2016)
Publication Interne de MENSA France
http://www.mensa-france.org/

Rencontre avec Ian David Marsden,
créateur du logo de l’IBD 2017* qui se tiendra à Nice du 4 au 8 octobre 2017.
Mensa IBD 2017 Nice Image of logo, character and mascot design by Ian David Marsden

Mensa IBD 2017 Nice Logo by Marsden

* L’IBD (International Board of Directors) est la réunion annuelle de la direction de Mensa international (cinq représentants élus) et des Présidents des 31 Mensa nationales. Il s’agit d’une réunion de travail de quatre jours durant lesquels les grandes orientations futures de Mensa sont discutées et votées. C’est également l’occasion d’un grand rassemblement de tous les Mensans du monde entier qui souhaitent s’associer à l’événement à travers un programme parallèle d’activités et la rencontre des “délégués” lors d’événements prestigieux comme la soirée de lancement de l’événement (ice breaker), le diner de gala, ou la soirée de clôture (Helsinky party).

Le choix du logo de l’IBD 2017 s’est fait sur concours que tu as gagné. Quelle a été ta réaction ?

J’ai été très heureux et très agréablement surpris pour être honnête. Surpris, parce que même si je suis un professionnel chevronné, le logo que je proposais était un peu insouciant et même humoristique. Par expérience, je savais que ce genre de logo n’était pas d’emblée choisi pour des événements plutôt « sérieux » comme l’IBD. Et puis, il y a une petite histoire drôle : dans le croquis initial, le petit bonhomme tenait un verre de vin rouge dans sa main gauche. Cela a finalement été retiré afin de ne pas offenser les visiteurs étrangers ou les gens qui voient l’alcool comme une chose n’ayant pas sa place dans les affichages publics.

Mensa IBD 2017 Nice Image of logo, character and mascot design by Ian David Marsden

Mensa IBD France 2017 Nice Logo

Tu es dessinateur, illustrateur humoristique et designer. Quel a été ton parcours ? 

J’ai toujours dessiné même tout petit. Mes parents m’ont acheté du papier et des crayons et bien sûr aussi un tas de BD au lieu des ballons de football ou autres jouets qui pourraient paraître plus habituel sur une liste de souhaits de petit garçon. À l’école primaire, j’ai écrit et dessiné un petit journal que j’ai vendu pour augmenter mon argent de poche. À l’âge de 15 ans, j’ai commencé à envoyer des dessins de cartoons aux journaux et magazines, et à l’âge de 16 ans, plusieurs d’entre eux ont été acceptés et achetés par le Nebelspalter, une revue suisse satirique très renommée (le plus ancien journal satirique d’Europe qui compte plus de 115 ans de publication). J’ai travaillé comme dessinateur tout en suivant une formation de graphiste. À l’âge de 18 ans, j’avais mon propre atelier dans le vieux quartier de Zurich. Je publiais régulièrement des dessins dans les grands journaux et magazines suisses et j’ai même écrit et dessiné, avec mes propres personnages, un segment d’une émission pour enfants de la télévision suisse. Des illustrations publicitaires et des bandes dessinées imprimées sur des canettes de Coca Cola ont suivi. À l’âge de 21 ans, je suis retourné à New York, ma ville natale, pour essayer de vendre des dessins au New Yorker et au fameux Mad Magazine, les deux magazines qui publient tant de mes idoles de dessinateurs. J’ai effectivement atteint ces deux objectifs de vie, mais seulement 10 ans plus tard, alors que je vivais à Santa Monica, en Californie. À 30 ans, j’ai repris des études d’animation (traditional animation and computer animation – 2D et 3D) à la célèbre Académie of Entertainment Technology, Santa Monica College. J’y ai aussi suivi une formation assez avancée dans les graphiques numériques. C’était l’époque où les graphiques numériques commençaient à atteindre un niveau suffisamment intéressant pour faire évoluer l’industrie.

Certaines de tes créations sont connues…

Oui, c’est vrai que dans mes 30 ans d’activité comme dessinateur et illustrateur/designer, il m’est arrivé de faire diverses choses qui sont sorties un peu de la norme. Ce qui me donne une sorte de légère notoriété un peu spéciale peut-être, en particulier parmi la foule numérique/technologie moderne, est que j’ai été le tout premier artiste à avoir dessiné pendant à peu près un an les Google Doodles, ces petits dessins qui se déroulent autour du logo Google. Après cela, j’ai aussi fait la conception et le design de la mascotte officielle du Championnat du monde de ski alpin FIS 2003 à St Moritz. J’ai aussi conçu des logos et couvertures pour La Toya Jackson, ce qui m’a permis de rencontrer toute sa famille, Michael Jackson inclus. J’ai été invité au ranch Neverland, mes petites filles ont tourné sur quelques-uns des manèges que Michael avait là-bas pour son amusement, et nous avons regardé un film dans son cinéma privé, nous trois, tous seuls. Comme je l’ai dit tout à l’heure, j’ai fait des BD qui ont été imprimées sur des canettes de Coca Cola, j’ai fait une série d’objets de design signés MARSDEN qui sont distribués par la célèbre maison de verrerie allemande Ritzenhoff …. bon… est-ce que ça suffit ? C’est assez connu tout ça ? (rires)

La Toya Jackson Designs by Ian David Marsden

Parle-nous de ton aventure avec Google

C’était en 1999 et 2000. Google était encore une entreprise en croissance et personne ne savait qu’elle deviendrait le colosse qu’elle est aujourd’hui. Google m’a contacté sur la recommandation d’un collègue qui m’avait proposé comme candidat intéressant. Ils ont aimé mes échantillons et c’était parti. On a commencé avec le gag d’un poisson d’avril. Puis j’ai fait toute une série de dessins pendant un an et demi. Celui qui a été vraiment un grand succès et dont les gens se souviennent, c’est le petit kangourou de ma création qui faisait du sport autour du logo Google chaque jour pendant les Jeux olympiques d’été de Sydney en l’an 2000.

À cette époque, Google était tellement satisfait de mon travail et de mes idées qu’ils m’ont offert de venir travailler pour eux en tant que principal google designer. Pour cela, je devais déménager de Santa Monica à la Silicon Valley. Mais, je venais de commencer mes études d’animation à l’AET, j’avais une fille de 2 ans et la seconde en route et j’ai pensé qu’il était plus sûr de poursuivre ma carrière de dessinateur et d’illustrateur dans l’édition et les dessins animés de la télévision et du cinéma à Los Angeles. De plus, j’aimais vraiment beaucoup notre appartement situé à quelques centaines de mètres de la mer, nos promenades au pied de Santa Monica et sur la plage de Venice Beach. Je ne me voyais pas du tout dans la Silicone Valley en poste salarié dans une entreprise tech. J’avoue que je n’avais pas tout à fait vu ou compris le potentiel qu’il y avait à travailler pour un moteur de recherche sur Internet. Une décision qui probablement m’a coûté quelques dizaines de millions de dollars. On ne sait pas. Être Mensan ne veut pas dire qu’on ne peut pas être con aussi ! Mais je ne regrette rien et j’ai fait beaucoup d’autres choses amusantes et intéressantes après. Mais sans les dizaines de millions cependant !

Advertising and Business Illustration Art by Ian David Marsden

Google Doodles by Marsden

Tu travailles en libéral ?

Un travail comme le mien n’existe pas vraiment sous le statut d’employé. Aussi, je travaille chez moi, dans un petit village entouré de vignes du sud de la France. Je fais mes propres heures, aucun patron ne regarde par-dessus mon épaule (je regarde mes propres épaules en fait !). J’ai la porte ouverte pour mes filles (maintenant il y en a trois, on a ajouté une petite qui est née à Montpellier.) C’est le bonheur, non ? Il est vrai que je ne sais pas encore sur quels projets je vais travailler dans trois mois ou dans un an, mais ça aussi c’est très excitant et rafraîchissant. Et j’ai pas mal de clients réguliers qui reviennent régulièrement pour m’embaucher. Ce n’est donc pas totalement kamikaze, ce que je fais !

Cat Bowl on Shelf - RITZENHOFF Design Collection Object by designer Ian David Marsden

RITZENHOFF Cat Bowl by Marsden

Que conseillerais-tu aux personnes qui sont attirées par ce métier ?

Je leur conseillerais de ne pas perdre espoir, de ne jamais prendre un rejet à cœur et de rester fidèle à elles-mêmes. Essayer de vendre ses œuvres d’art peut donner l’impression de vendre un morceau de soi-même. Le rejet peut piquer doublement, car tout cela semble très personnel. Cela n’est jamais facile. Faites simplement votre truc.

Comment as-tu connu Mensa ?

À la fin des années 80 à New York, j’ai acheté un tas de livres de poche Mensa avec des quiz et autres énigmes (par Abby F. Salny, je crois). J’aimais les faire, ils semblaient logiques et la plupart du temps assez faciles. J’ai toujours aimé l’esprit des problèmes ludiques, les mystères de Sherlock Holmes et les romans policiers en général. En faisant des recherches, j’ai découvert où les gens de Mensa organisaient leur prochain test et je m’y suis inscrit. Je suis allé un samedi matin après une nuit très lourde et inattendue (une nuit blanche bien arrosée – j’avais 22 ans et j’étais célibataire à New York). De façon étonnante j’ai réussi le test malgré mon mal aux cheveux et voilà ! On y est toujours, 25 ans plus tard ! D’abord je suis entré à New York Mensa, puis à Mensa Suisse, puis à GLAAM (Greater Los Angeles Area Mensa) et finalement à Mensa France.

Comic and Cartoon Artwork by Ian David Marsden

Recycling Comics on Coca Cola Cans

As-tu une dernière chose à dire ?

Merci de m’accorder cette interview et surtout merci d’avoir choisi mon logo pour l’IBD !

Si vous voulez voir mes dessins, vous pouvez visiter :
Mon propre site : https://marsdenillustration.com
Mon instagram : https://www.instagram.com/marsdenillustration/
Ma page artiste Facebook : https://www.facebook.com/IanDavidMarsden/
Ma chaine YouTube (avec de nombreuses vidéos où on me voit dessiner) : http://www.youtube.com/c/IanDavidMarsden 

Et j’espère qu’on va se voir pour un apéritif à Nice !

Propos recueillis par Claude Gillot-Schappler

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Interview with Illustrator Ian David Marsden in FrenchEntrée Magazine

Interview with Illustrator Ian David Marsden in French Entrée Magazine
Issue 108 , Jan/Feb 2015

FrenchEntree Logo

Sylvia Davis from FrenchEntrée speaks with Ian David Marsden about living and working in the little wine village of Vacquières, in the Hérault region of the Languedoc-Roussillon. France.

http://www.frenchentree.com

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FrenchEntree Marsden Illustrator Vacquieres

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